Cela fait deux semaines que l’expérience Huis Clos sur le Net est terminée et déjà, ce phénomène s’est quelque peu éteint. Les projecteurs ne sont pas restés longtemps sur Twitter et Facebook ainsi que sur les journalistes qui ont pris part à ce test grandeur nature. Pourtant, le bilan de cette expérience doit être établi sur le long terme. Car une semaine sans média traditionnel, c’est bien mais savoir quel impact cela peut avoir sur les journalistes ayant pris part à l’expérience mais également sur ceux qui ont suivi celle-ci, c’est mieux.
Car aujourd’hui, on pourrait certes conclure que cet évènement aura été un succès, surtout au niveau médiatique. On s’est intéressé à ces cinq journalistes perdus dans le Périgord, on leur a parlé, on leur a fourni des informations (qu’elles soient vraies ou fausses) et on a écouté leurs sujets. Et on s’est rendu compte à quel point les réseaux sociaux peuvent être importants dans l’élaboration d’un produit journalistique ou d’un sujet. Prise de contacts, précisions, alertes… Les réseaux sociaux permettent bon nombre d’utilisations. Même si ceux-ci n’ont pas encore (et heureusement) dominés les sources traditionnelles.
Il faut relativiser l’impact de Twitter et Facebook sur le journalisme d’aujourd’hui. Ces sites sont utiles et pourraient s’avérer nécessaires pour certains sujets, surtout légers par rapport à l’information qui fait la Une des médias traditionnels. Est-ce à cause d’une fracture qui existe toujours entre ces médias et le Web 2.0 ? Certainement. Il faut encore étudier ces réseaux sociaux et les apprendre aux journalistes qui se lancent dans ce métier aujourd’hui. Ce n’est pas pour rien si l’université de Columbus a démarré des cours sur Twitter pour les futurs journalistes… Mais cette formation doit juste s’ajouter aux autres. Ces réseaux sociaux doivent juste permettre d’obtenir des sources supplémentaires pour donner l’information la plus juste aux citoyens.
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