Alors que je me délectais, comme chaque mercredi matin, de la chronique de Thomas Gunzig dans Le Soir, je suis également tombé sur une carte blanche de Frédéric Antoine de l’Université Catholique de Louvain. Il faut avouer que cela ne donne pas réellement envie au premier abord mais lorsque j’ai lu en diagonale le chapeau de son article, je me suis intéressé à ce long récit finalement très intéressant.

Touch My Car était lévènement de la rentrée sur Plug RTL.

Touch My Car était l'évènement de la rentrée sur Plug RTL.

Sujet de sa chronique : l’émission « Touch My Car » diffusée la semaine passé sur Plug RTL. Pour rappel, 15 candidats devaient toucher le plus longtemps une voiture et le dernier qui avait sa main posée sur le véhicule remportait celui-ci. Tout cela sans dormir évidemment. M. Antoine nous parle ici de la dérive que ce jeu a pu prendre. Car faut-il encore parler de jeu ? Certes, il y a un concours et un lot à gagner au final. Mais cela ressemblait plus à de la télé-réalité comme nous le démontre l’auteur de l’article.

Evidemment, comme beaucoup le savent, j’ai suivi cette émission. Non pas 24h/24 (car cette émission était également diffusée sur le net) mais de temps à autre. Et si j’étais effectivement avide de savoir quel allait être le prochain éliminé dans l’histoire, je n’en ai pas honte. Il s’agit d’un sentiment humain qui remonte à la nuit des temps. Un désir psychopathe ? Je ne pense pas avoir pris plaisir à regarder ces jeunes gens dépérir sur la carroserie de la voiture. Nous regardons le spectacle. Nous admirons. Nous ne sommes pas pour autent des hommes cruels dénués de sentiment.

Certes, cette émission n’était peut-être pas un simple jeu. Mais le monde évolue et il est bien utopique d’imaginer que ce genre de télé-réalité va disparaître du paysage audiovisuel.


Grégory

30 ans, journaliste web pour la télévision locale BX1, rédacteur en chef adjoint de CyclismeRevue et co-directeur de RadioKawa.

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